4 mai 2008
7
04
/05
/mai
/2008
15:20
Une curiosité. La langue y tient une place particulière, avec un argot assez recherché, daté d'un temps que je n'ai pas connu. Le plus intéressant est la façon dont le personnage interpelle le lecteur régulièrement, ou même son propre auteur.
"L'affaire est déjà réglée avec l'assurance. Là, je reconnais la main de mon auteur. Avec sa manie de tout arranger, il a dû leur dire de traiter ça comme pour lui."
Quand il s'adresse au lecteur, ça peut donner ça:
"J'ai les mains crispées au fauteuil et je remarque quelque chose... je ne vous dis pas encore quoi."
Transparaît par moment l'amour de Boris Vian pour le cinéma:
"Si j'avais le cinéma, je vous ferais un gros plan".
La chute est assez bien tournée, avec le père mafioso devenu flic.
C'est pour ces raisons que j'ai continué ma lecture, parce qu'autrement, le personnage est assez imbuvable: mysogyne, raciste, violent, homophobe. Rien ne nous est épargné.
Je préfère le Boris Vian de L'ÉCUME DES JOURS.
"L'affaire est déjà réglée avec l'assurance. Là, je reconnais la main de mon auteur. Avec sa manie de tout arranger, il a dû leur dire de traiter ça comme pour lui."
Quand il s'adresse au lecteur, ça peut donner ça:
"J'ai les mains crispées au fauteuil et je remarque quelque chose... je ne vous dis pas encore quoi."
Transparaît par moment l'amour de Boris Vian pour le cinéma:
"Si j'avais le cinéma, je vous ferais un gros plan".
La chute est assez bien tournée, avec le père mafioso devenu flic.
C'est pour ces raisons que j'ai continué ma lecture, parce qu'autrement, le personnage est assez imbuvable: mysogyne, raciste, violent, homophobe. Rien ne nous est épargné.
Je préfère le Boris Vian de L'ÉCUME DES JOURS.