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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 21:41

Façon de parler, car ce n'est que le début de la deuxième partie de l'aventure : la mise au monde du livre.

Et puis, c'est une épreuve au sens ancien, d'éprouver son texte, le sens de sa langue. C'est un plaisir de se relire, de redécouvrir une tournure de phrase qui sonne juste, des mots qui percutent et résonnent encore après leur lecture.

J'ai tout renvoyéCorrection-epreuves.jpg à mon éditeur.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 14:26

J'ai reçu les épreuves. Première preuve tangible d'un travail de longues années, émaillées d'écritures et de vies. Je suis restée plusieurs jours sans ouvrir l'enveloppe, puis sans les lire.  Voir les marques aux quatre coins des pages donne soudain un sentiment d'existence réelle. Tout ce qui, jusqu'à présent, n'était que le fruit de mon imaginaire, soutenue par l'encre et le papier, prend corps peu à peu sur ces pages imprimées.

J'ai commencé à relire, à traquer tout ce qui m'aurait échappé, ou à mon éditeur et à son équipe : répétition, fautes, lourdeurs, moment de grâce ultime. Au moment de corriger, le doute m'assaille: est-ce le bon mot? Ai-je fait le bon choix avec ce verbe? La phrase ne devrait-elle pas être tournée autrement?

J'avais démarré au stylo, je l'ai posé pour reprendre un crayon à papier, qui me rassure, on peut effacer.

Epreuves-2.jpg

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 18:53

Ca y est, j'ai fini de relire et corriger la préparation de mon manuscrit (sortie prévue à la rentrée), reçue par email.

Ensuite, les épreuves sur papier.

Ca avance.

Prepa-Sultane-.jpg

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 18:00

Un artiste qui ne coupe pas les cheveux en quatre...

CoiffeJardin.jpg

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 09:49

Ce week-end, j'assure deux conférences sur la route des épices, à Venise, enfin... à Niort.

Venise n'est-elle pas un décor ?

 

IMG_0955.JPG

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:36

Je serai présente (avec Marco Polo, certo!) jusqu'au 8 mai à Niort pour une exposition sur la Route des Epices.

 

A bientôt !

 

VeniseRoute.jpg

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 19:10
Le livre numérique dépasse le livre de poche aux États-Unis

Crédits photo : MICHAEL GOTTSCHALK/AFP

Avec des ventes multipliées par trois, l'e-book est devenu le format le plus vendu outre-Atlantique en février. 

Le marché américain de l'édition a basculé. Au mois de février, il s'est vendu plus de livres numériques (e-books) aux États-Unis que de livres de poche, de livres brochés ou de livres jeunesse. Selon le bilan mensuel dressé par l'Association of American Publisher (AAP), l'association des éditeurs américains, le chiffre d'affaires généré par des e-books a atteint 90,3 millions de dollars sur la période. Jusqu'ici en tête des ventes, le livre de poche était tombé sous la barre des 85 millions de dollars de recettes au mois de janvier. En février, elles s'élevaient à 81 millions de dollars.

L'ensemble du marché des livres imprimés décline aux États-Unis. Les livres pour adultes (poche et brochés) ont ainsi reculé de 34,4% en février, pour représenter ensemble 156,8 millions de dollars de chiffre d'affaires. Les livres jeunesse ont baissé de 16,1%, à 58,5 millions de dollars. En parallèle, le livre numérique a progressé de 202% entre février 2010 et février 2011. Un taux de croissance qui promet une restructuration rapide du marché de l'édition outre-Atlantique, comparable à la transformation du marché de la musique. Par ailleurs, le bilan de l'AAP tient compte des ventes réalisées par seulement 16 éditeurs de livres numériques, contre 84 maisons d'édition pour le livre physique.

Ventes tirées par les fêtes 

Selon l'association des éditeurs américains, la forte croissance des ventes de livres numériques en février «est principalement due à un niveau élevé de ventes d'e-books après les fêtes et de téléchargement par des consommateurs qui ont reçu des liseuses numériques en cadeau». Autre moteur de croissance: un intérêt renouvelé des consommateurs pour des ouvrages de fonds de catalogue. «Les résultats de février montrent que les gens aiment les livres et les éditeurs s'efforcent activement de servir leurs lecteurs où qu'ils soient. Le public embrasse l'étendue et la variété de choix de lecture qui lui sont proposés», a commenté le PDG de l'AAP, Tom Allen, dans un communiqué.

Ces résultats font écho à ceux annoncés par le distributeur en ligne Amazon, fabricant de la liseuse Kindle, lors de la publication de ses résultats annuels fin janvier. «Amazon.com vend désormais plus de livres Kindle que de livres de poche. Depuis le début de l'année, pour 100 poches vendus par Amazon, la société a vendu 115 livres Kindle», avait alors indiqué la société fondée par Jeff Bezos. En parallèle, ses ventes d'e-books étaient trois fois supérieures aux ventes de livres brochés. Ce marché devrait continuer de progresser avec l'arrivée de nouvelles liseuses sur le marché, à l'instar d'une version low-cost du Kindle, cofinancée par la publicité.

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 12:00

Une citation qui dit tout :

“Books aren't written - they're rewritten...It is one of the hardest things to accept.”

Michael Crichton (1942 – 2008)

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 17:24

En Egypte, 97% des femmes seraient excisées.

 

A lire ci-dessous  :

 

Phénomène. Une étude officielle révèle que 97 % des femmes en Egypte sont excisées. Or, ce chiffre soulève une vive polémique et révèle à quel point la question demeure sensible.

Les chiffres muets de l’excision

Selon la dernière étude démographique (DHS, Demographic Health Survey) effectuée par le Conseil national de la maternité et de l’enfance, 97 % des Egyptiennes sont excisées. Un chiffre alarmant qui a provoqué un tollé. D’après les déclarations officielles lors de la conférence pour la lutte contre l’excision qui s’est tenue à Nairobi en septembre dernier, le nombre de femmes excisées serait en baisse. Cependant, les activistes et les ONG qui œuvrent sur le terrain ne sont pas de cet avis. « La question est bien plus compliquée. Tout le monde s’accuse. La mère reproche au père d’être le responsable alors que lui-même accuse l’homme de religion et que ce dernier porte des accusations contre le médecin. On a l’impression de tourner en rond ; il faudrait un grand bouleversement social pour en finir », assure le Dr Magdi Helmi, directeur du secteur de la santé à l’association Caritas et qui a travaillé pour la lutte contre l’excision durant 10 ans en Haute-Egypte.

Et, bien que le ministère de la Santé ait promulgué en 1996 un décret qui interdit aux médecins de pratiquer des excisions, notamment dans les hôpitaux publics, les chiffres assurent que presque 61 % des femmes ont été excisées à domicile ! Plus encore, les deux dernières études démographiques effectuées en 1995 et 2000 révèlent que le nombre de femmes excisées est demeuré inchangé. Pour les uns, ces associations ont sûrement des intérêts personnels. « Certaines ONG tirent profit de ce phénomène, non seulement pour exister, mais aussi pour recevoir des aides provenant de l’étranger », confie le Dr Ahmad Abdel-Moneim, responsable du Projet de la santé de la famille arabe (PAFAM) à la Ligue arabe. Pour d’autres, ce chiffre est une onde de choc pour l’opinion publique au point que les responsables du Conseil national de la maternité et de l’enfance qui ont effectué cette recherche ont beaucoup hésité avant de divulguer ces résultats. « Il ne faut pas adopter la politique de l’autruche. La première étape pour résoudre le problème est d’admettre cette vérité », rétorque Marie Assaad, coordinatrice du mouvement égyptien pour la lutte contre l’excision.

Il faut cependant savoir que ce phénomène a la peau dure. Déjà, en 1928, l’excision était interdite dans les hôpitaux égyptiens. Et malgré cela, cette pratique a continué. Et on a toujours trouvé des médecins prêts à l’exercer.


Un casse-tête pour les chercheurs

Ce sujet très sensible dont on ne parle pas ouvertement a toujours été un vrai casse-tête pour les chercheurs, qui ont du mal à aboutir à des résultats précis. Lors de la conférence sur la population tenue en Egypte en 1994, la chaîne satellite CNN avait diffusé un documentaire montrant une petite fille égyptienne en train de se faire exciser. L’affaire avait fait beaucoup de bruit et la chaîne a été accusée de vouloir ternir l’image de l’Egypte aux yeux du monde entier. Une situation qui a provoqué l’effet contraire et, depuis, la lutte contre l’excision est devenue pour l’homme de la rue une affaire suspecte liée à des intérêts étrangers. « Lors de nos recherches sur le terrain, lorsqu’on demandait aux gens leur avis à propos de l’excision, on nous accusait de faire partie d’un projet américain. De plus, le nombre des participants à nos colloques ne dépassait pas les 5 personnes. Les gens estimaient que le fait de boycotter ces rencontres était un devoir patriotique. Et on n’obtenait jamais des réponses correctes ou claires, le sujet étant sensible », affirme Adham, coordinateur dans le projet national de lutte contre l’excision dépendant du Centre national de la maternité et de l’enfance au village d’Al-Galsa, à Béni-Souef.

La réponse dépendait parfois des tendances du chercheur. Riham, professeur dans un village à Tanta qui a été excisée, de même que ses filles, assure qu’elle a dû mentir au chercheur qui l’a questionnée pour ne pas ternir son image, car en tant qu’enseignante elle est supposée être une personne ouverte et consciente des effets néfastes de l’excision !

Pour d’autres, bien qu’elles ne soient pas excisées, elles préfèrent dire le contraire car c’est un signe de respect pour leur entourage. Soha, 22 ans, fille d’une féministe, habitant le quartier de Hélouan, au Caire, s’apprête à se marier. Elle a dû mentir pour ne pas subir des reproches de sa belle-famille qui considère encore l’excision comme un symbole de chasteté. « Faut-il sacrifier mon mariage ou bien se soumettre à la volonté d’une société ? J’ai opté pour le compromis », assure-t-elle. « Les études concernant l’excision posent les questions de manière directe alors que la meilleure méthode pour obtenir de bons résultats est de former des groupes d’étude (Focus Groups) et d’enregistrer leurs tendances à l’égard de cette pratique. Mais le problème est que cette méthode employée dans les recherches sociales est rarement appliquée dans les études effectuées en Egypte », confie le Dr Abdel-Moneim, chercheur qui a fait plusieurs études sur la maternité et l’enfance dans le monde arabe. Il ajoute qu’il avait effectué des études sur l’excision dans certains pays qui n’ont pas le poids de l’Egypte, comme le Yémen et Djibouti, où le taux de femmes excisées n’a pas dépassé les 30 %. « Alors, pourquoi ce taux est-il si imposant en Egypte ? », s’interroge-t-il.

Marie Assaad assure que l’Egyptien est fidèle à ses traditions. « Je travaille dans le domaine de la lutte contre l’excision depuis les années 1950. Et lorsqu’on posait des questions concernant cette pratique, on obtenait toujours les mêmes réponses. Cela veut dire que cette mentalité est transmise de père en fils, malgré les efforts déployés », souligne-t-elle.


L’échantillon mis en cause

Et ce n’est pas tout. Aujourd’hui, le bureau des plaintes au Conseil national de la femme ne cesse de recevoir des doléances qui mettent en cause ce chiffre. « Dans mon entourage et mes connaissances, aucune fille n’a été excisée, est-ce que je vis sur Mars ou en Egypte ? Où sont donc les 97 % des filles excisées ? », s’indigne Abla, comptable de 58 ans dont quatre générations de sa famille n’ont pas eu recours à cette pratique. De plus, il existe aujourd’hui des villages, ajoute Mahmoud, journaliste de 45 ans, où l’on a irradié l’excision, comme à Deir Al-Barcha situé à Mallawi, en Haute-Egypte. « Comment l’excision peut-elle enregistrer ce taux élevé alors que la Haute-Egypte, où les traditions semblent solides comme les roches, commence à évoluer », poursuit-il.

Marie Assaad, quant à elle, assure qu’on ne peut pas fonder une étude scientifique sur des observations personnelles. « Notre entourage ne représente pas toute la société », avance-t-elle.

Cependant, Abdel-Moneim, chercheur, exprime un certain doute quant à la représentativité de l’échantillon choisi. « Il ne faut pas, par exemple, baser cet échantillon sur Manchiyet Nasser ou bien les bidonvilles des alentours du Caire. Cela veut dire que si les Cairotes représentent 11 % de la population égyptienne, cela doit apparaître dans l’échantillon », assure-t-il.

Le problème réside également dans le fait que la catégorie d’âge interrogée ne représente pas souvent la société. « On effectue les études sur les femmes en âge de procréation, c’est-à-dire entre 15 et 49 ans », avance Magdi Helmi.

Cela justifie la raison pour laquelle le taux de l’excision affiché par le dernier chiffre officiel est le même que celui de 1995. « C’est quasiment le même échantillon de femmes dans la même catégorie d’âge qui a été interrogé, encore une fois par la deuxième étude en 2000 », confie Assaad.

L’étude effectuée en 2001 par la sociologue Nahed Ramzi, chercheuse au Centre national des études sociales et criminelles, révèle que le taux des filles excisées est de 80 % au niveau de l’Egypte. Mais ce chiffre devient important dans les régions rurales et atteint plus de 94 % dans les bidonvilles, comme Manchiyet Nasser, aux environs du Caire.

Cette bataille des chiffres est donc loin d’être terminée. Mais sur le terrain, y a cependant l’espoir de voir les choses changer. Ainsi, un projet adopté par le Conseil national de la maternité et de l’enfance vise à créer des villages sans excision. Ce projet est actuellement en cours dans 60 villages égyptiens de 6 gouvernorats de Haute-Egypte (Béni-Souef, Minya, Sohag, Assouan, Qéna, Assiout).

Une expérience dont la nouvelle génération de femmes va profiter. « On a remarqué au cours de ces dernières années que les familles ont de plus en plus tendance à rejeter cette tradition. On peut même observer dans une même famille une grande sœur excisée alors que la cadette et la benjamine n’ont pas subi ce même sort », explique Assaad.

Elle donne l’exemple de Nadia, âgée de 5 ans, qui habite un village du gouvernorat de Qéna et qui est la première fille dans sa famille à n’avoir pas été excisée après des siècles qui ont vu toutes les femmes subir cette mutilation .

Dina Darwich
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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 17:13

Dans un article du 28 mars 2011, Libération relate que l'armée égyptienne vérifie la virginité des manifestantes.

28/03/2011

Egypte: L'armée vérifie la virginité des manifestantes - Vidéo

Le Caire, 28 Mars 2011.

Le 11 février 2011, la rue égyptienne criait sa joie à l'annonce du départ de Hosni Moubarak.

Alors, les égyptiens n'avait qu'un seul slogan à la bouche: le peuple, l'armée une seule main! Dans un tel moment de joie, nul ne voulait se souvenir d'une réalité que, pourtant, nul n'ignorait : l'homme dans lequel les égyptiens ont fondé tous leurs espoirs révolutionnaires est un des hommes les plus fidèles de Moubarak, le maréchal Tantaoui. Tantaoui, 76 ans, est un loyaliste, revêche aux réformes et à toute forme de changement, dont le tempérament et les intentions véritables n'ont pas tardé à faire surface.

Pour mémoire, l'armée s'est abattue le 9 mars sur les manifestants de la place Tahrir, manifestants dont elle a arrêté quelques centaines qu'elle a ensuite torturé, puis jugé en cours martiale. Les peines expéditives vont de 1 an à 5 ans et sont, pour la plupart, sans aucun fondement. Les femmes arrêtées ont subi des humiliations atroces, dont celle consistant à "vérifier leur virginité". Abus de pouvoir et abus sexuel à peine déguisés, perpétrés par des hommes, civils et militaires.  Le 14 mars, l'armée s'est abattue avec la même violence sur une manifestation de coptes réunis au Caire à Maspero, devant le bâtiment de la Radio-Télévision. 14 seront emmenés à l'hôpital: bras cassés, os brisés. Le 23 mars, les tanks entrent dans la Faculté de Communication où des étudiants voient déferler sur eux des soldats munis de matraques et de Taser, résolus à briser avec un maximum de violence un sit-in à l'intérieur de l'université demandant le départ du doyen de la Faculté de Communication.

Depuis le 26 mars, l'armée annonce qu'il sera désomais interdit de se mettre en grève et de manifester. L'un et l'autre droit seront désormais considérés comme des actes criminels (sic).

Depuis le 12 mars 2011, les scandales à l'endroit de l'armée se suivent et se succèdent, étouffés tant bien que mal par une télévision égyptienne et une presse d'Etat muselées. Qu'importe, l'information circule et atteint les bureaux de la presse étrangère et les associations des droits de l'homme. Plus important encore, la presse d'opposition égyptienne,  elle aussi sous la menace de l'armée, joue son va-tout. Al Masry Al Youm journal d'opposition au plus gros tirage, prend le risque depuis une semaine de publier vidéo sur vidéo sur son site Internet. Les activistes et les associations pour la défense des droits de l'homme recueillent minitieusement et publient des preuves et des témoignages accablants sur la contre-révolution orchestrée par l'armée de Tantaoui.

Dans un pays écrasé par les rumeurs, les contre rumeurs, les propagandes télévisuelles et où personne ne sait plus qui croire ou quoi penser, la décision à prendre à l'égard de l'armée est difficile. Peut-on ou doit-on se confronter à l'armée, comme l'on s'est confronté à la police et à la Sécurité d'Etat ? La question que chacun se pose est simple: que nous resterait-il?

Si la question est difficile, l'injustice, elle, est insoutenable et, au sein d'une population qui semble s'être résignée à la stabilité, l'on sent monter une colère nouvelle, celle d'un peuple qu'on a trahi, à qui on a volé sa révolution, ses morts et aussi ses espoirs.

Hier, 27 mars 2011, ce sont 2000 personnes qui se réunissent devant le Syndicat des Journalistes, puis devant le Conseil des Ministres, puis enfin à Tahrir. Les slogans visent directement Tantaoui: le peuple souhaite la chute de Tantaoui!

Il faut entendre cela comme un fait exceptionnel, plus exceptionnel encore que les slogans visant Moubarak. L'armée en Egypte est une chose sacrée, intouchable, et il semblerait qu'un tabou, et un gros, soit en train de perdre de sa vitalité.

Quid de Moubarak? Quid de Safwat el Sherif? Quid de Zakaria Azmy? Quid de Fathy Sorour? 
Ce sont les questions quotidiennes de millions d'égyptiens. Ces hommes sont les icônes de la corruption et de l'ignominie du régime Moubarak et tous, sans exception, mènent une vie tranquille sous la protection du maréchal.

Le documentaire ci-dessous réunit des preuves qui accablent le nouvel homme fort de l'Egypte post révolutionnaire, responsable, comme on sait, de sa transition démocratique. On y voit que, sous sa houlette, l'armée égyptienne s'est retournée avec violence contre la société civile qu'elle est censée protéger.

Les preuves réunies ici sur la contre-révolution menée par Tantaoui évoquent essentiellement la torture des manifestants aux mains des militaires. D'autres preuves sur la corruption au sein de l'armée sont en train d'être réunies et seront rendues publiques dans les semaines à venir.

Cette vidéo publiée simultanément en arabe, en anglais et en français invite à un débat sur les risques qu'encoure l'Egypte en se confrontant ainsi au maréchal Tantaoui pour obtenir la véritable chute du régime Moubarak.

 

Lien pour participer au débat http://www.peerevaluation.org/read/libraryID:22291

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